L’entrée en vigueur de la Loi Lucy le 6 avril 2020 en Angleterre durcit les peines concernant la cruauté animale. Une femelle Cavalier King Charles issue d’un élevage intensif qui pratiquait la reproduction de masse au Pays de Galles lui a donné son nom.

Elle incarne la souffrance de tous ces animaux exploités, notamment dans les « usines à chiots » et la lutte contre ces méthodes cruelles.

La cruauté animale punie de prison en Angleterre

Cette loi rend illégal le commerce de chatons et de chiots en animalerie et dans les élevages non déclarés. Les peines encourues par les auteurs de maltraitance animale passent de 6 mois à 5 ans. Ces sanctions se rapprochent de celles pratiquées aux États-Unis où la peine maximale est de 7 ans.

Selon le média My Dog and Me, le ministre d’État chargé de l’environnement et du développement international, Zac Goldsmith, qui supervise la protection des animaux, s’est félicité de l’adoption de la loi de Lucy, qu’il a qualifiée d' »avancée significative » dans la lutte contre les mauvais traitements infligés aux chiots par la contrebande illicite et les pratiques d’élevage contraires à l’éthique.

En comparaison, de nombreux défenseurs de la cause animale jugent que la France a une position trop laxiste concernant les mauvais traitements infligés aux animaux.

la cruauté animale

Que dit la loi sur la cruauté animale en France ?

Toute personne reconnue coupable de mauvais traitements encourt une contravention de 750 €. L’abandon d’un animal peut être puni de 2 ans d’emprisonnement et 30 000 € d’amende. Les sanctions sont identiques en cas de sévices graves et actes de cruauté.

Concernant les atteintes à l’intégrité et à la vie d’un animal, les peines encourues sont de 450 € d’amende en cas de geste commis involontairement. Si l’acte de tuer ou blesser un animal est réalisé délibérément, l’amende s’élève à 1 500 € et 3 000 € lors de récidive.

Que dit la loi sur la cruauté animale en Suisse ?

Certains animaux comme les rongeurs, les oiseaux et les poissons ne peuvent pas être détenus seuls, car ils ont besoin de contacts sociaux. Une infraction à cette loi peut être punie d’une amende de 10 000 CHF.

En cas de cruauté, l’individu reconnu coupable peut être condamné à une peine d’emprisonnement maximale de 3 ans, bien que ce type de sanction soit rarement appliqué. Le plus souvent, le responsable est soumis à une amende de 20 000 francs suisses.

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