Un dresseur professionnel britannique partage son expérience et met en garde contre trois races de chiens particulièrement complexes à éduquer. Des révélations qui pourraient surprendre de nombreux propriétaires.
Résumé :
- Le Husky de Sibérie se révèle être le chien le plus complexe à éduquer selon l’expert
- Le Teckel, malgré sa petite taille, pose des défis majeurs en matière de dressage
- Le Shar Pei complète ce trio de chiens aux comportements difficiles à canaliser
- Des qualités uniques compensent toutefois ces difficultés d’éducation
Le dressage d’un chien est une étape cruciale dans la vie de tout propriétaire canin. Entre l’apprentissage des commandes de base et l’acquisition de la propreté, cette période peut s’avérer plus ou moins complexe selon la race choisie. Matt Atherton, dresseur britannique reconnu de l’entreprise Canine Training, vient de partager son expérience en révélant les trois races qui lui donnent le plus de fil à retordre.
Alors que certaines races comme le Labrador, le Border Collie ou le Golden Retriever sont réputées pour leur docilité et leur facilité d’apprentissage, d’autres peuvent transformer le dressage en véritable défi.
Le champion des chiens difficiles
En tête de ce classement peu enviable se trouve le Husky de Sibérie. Malgré sa beauté « absolument magnifique » selon les termes mêmes du dresseur, ce chien se révèle être un véritable casse-tête en matière d’éducation. La raison principale ? Une énergie débordante qui nécessite une canalisation constante.
« Ils ont une production d’énergie incroyablement élevée« , explique Matt Atherton. Cette caractéristique n’est pas surprenante quand on sait que ces chiens ont été sélectionnés pour parcourir des dizaines de kilomètres quotidiennement dans des conditions climatiques extrêmes. Mais le véritable défi réside dans leur indépendance : « ils ne sont pas très orientés vers leur maître, ils ne recherchent pas toujours de conseils et de directives », souligne l’expert.
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Un petit format mais de grands défis
La deuxième place de ce podium est occupée par un chien de format nettement plus modeste : le Teckel. Derrière son apparence attachante et sa taille réduite se cache un caractère bien trempé qui peut donner du fil à retordre aux dresseurs les plus expérimentés.
Matt Atherton met en garde contre le tempérament obstiné de ces petits chiens : « Ce sont des chasseurs tenaces et très têtus« . Plus préoccupant encore, sans un entraînement rigoureux et constant, les Teckels peuvent développer une tendance excessive aux aboiements. L’expert souligne également leur propension à développer des comportements problématiques, particulièrement lorsqu’ils souffrent d’ennui ou de solitude.
Le dernier du trio
Complétant ce trio, le Shar Pei se distingue par sa propension à développer rapidement des problèmes comportementaux. Ce chien à la peau caractéristique « plissée » présente une difficulté particulière : une fois que des comportements indésirables s’installent, ils sont particulièrement difficiles à corriger.
Toutefois, Matt Atherton nuance son propos en soulignant les qualités indéniables de cette race. Malgré sa nature méfiante qui peut compliquer son éducation, le Shar Pei se révèle être un excellent chien de garde et fait preuve d’une grande affection envers ses maîtres. Ces traits de caractère positifs peuvent largement compenser les défis rencontrés lors de son dressage, à condition d’être prêt à investir le temps et l’énergie nécessaires.