Chaque 16 juillet, la Journée mondiale du serpent met en lumière l’importance écologique et la diversité de ces reptiles encore largement méconnus.
Si la peur qu’ils suscitent persiste dans de nombreuses cultures, les serpents jouent pourtant un rôle essentiel dans les écosystèmes et font l’objet de multiples menaces liées à l’activité humaine. Pour ceux qui souhaitent s’engager dans l’adoption d’animaux de compagnie, il est important de bien se renseigner sur les besoins spécifiques de chaque espèce.
Cette journée vise donc à mieux informer, sensibiliser et favoriser leur préservation. Par ailleurs, il existe des espèces de serpents qui sont de véritables champions de la vitesse et qui fascinent autant qu’elles impressionnent par leurs capacités exceptionnelles.
Pourquoi une journée mondiale pour les serpents ?
Instaurée par des organisations de conservation de la biodiversité, notamment WWF et Save the Snakes, la Journée mondiale du serpent a pour but de combattre les stéréotypes négatifs.
Le serpent est souvent perçu comme un animal dangereux, traître ou maléfique, en grande partie à cause de sa représentation dans les religions, les mythes et les fictions populaires. Pourtant, il existe des conseils fiables pour acheter un lézard en toute confiance ou choisir un autre reptile adapté à son mode de vie.
Pourtant, seule une minorité d’espèces sont réellement venimeuses pour l’homme, et les accidents graves restent rares. Si vous souhaitez en savoir plus, consultez également notre avis sur les serpents domestiques pour bien débuter avec un reptile à la maison.
Au-delà de ces perceptions culturelles, cette journée permet aussi de rappeler que de nombreuses espèces sont en danger de disparition, et que leur préservation est directement liée à la bonne santé des écosystèmes. Face à une rencontre inattendue avec un serpent, il est essentiel de savoir comment réagir face à une morsure afin de limiter les risques et d’adopter les bons gestes.
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Quelle est la diversité des serpents dans le monde ?
Il existe aujourd’hui plus de 3 000 espèces de serpents (source : geo.fr, 2022) recensées dans le monde, réparties sur tous les continents à l’exception de l’Antarctique. On les retrouve dans des milieux aussi variés que les forêts tropicales, les déserts, les zones humides, les montagnes et même certains environnements urbains.
Parmi les familles les plus connues :
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Colubridés (la plus vaste, comprenant de nombreuses espèces non venimeuses)
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Viperidés (vipères, espèces venimeuses à crochets)
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Elapidés (cobras, mambas, taipans)
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Boidés (boas et pythons, non venimeux, constricteurs)
En France métropolitaine, on compte 12 espèces de serpents, dont 8 non venimeuses (comme la couleuvre à collier ou la couleuvre verte et jaune. À ce sujet, découvrez comment différencier une vipère d’une couleuvre) et 4 vipères venimeuses. Ces dernières sont protégées par la loi et ne représentent qu’un danger limité lorsqu’on respecte certaines précautions de base. Si une morsure devait survenir, il est crucial de connaître les démarches d’assistance médicale morsure de serpent pour agir rapidement et efficacement.
Découvrez le Roi Cobra en vidéo :
Répartition géographique
Les serpents venimeux sont présents sur tous les continents à l’exception de l’Antarctique. Certaines régions sont particulièrement riches en espèces dangereuses : l’Afrique (vipères, mambas), l’Asie du Sud (cobras, bongares), l’Océanie (taïpans, serpents marins), l’Amérique (crotales, fer-de-lance). Face à un serpent impressionnant comme le cobra, il est essentiel d’adopter la bonne Attitude face à un cobra pour éviter tout accident et préserver sa sécurité.
En France, sur 159 espèces recensées (y compris l’outre-mer), 34 sont venimeuses mais peu sont réellement dangereuses pour l’homme, notamment les quatre espèces de vipères métropolitaines.
Quel est le rôle écologique des serpents ?
Les serpents sont des régulateurs naturels. Ils se nourrissent principalement de rongeurs, d’oiseaux, de batraciens, d’œufs ou encore d’insectes selon les espèces. Ils permettent ainsi de limiter les populations de certaines espèces considérées comme nuisibles pour l’agriculture ou vectrices de maladies, comme les rats ou les souris.
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