Au cœur de la jungle pénitentiaire du Costa Rica, une intrigue digne d’un film se déroule. Les autorités ont capturé un complice inattendu, un chat surnommé « Narcochat », également connu sous le nom de « Pablo Escopatte ». Ce félin astucieux avait une mission : livrer rien de moins que 235,65 grammes de marijuana et 67,76 grammes de crack à destination d’une prison.
Un complice à quatre pattes pris en flag !
La nuit du 6 mai, l’attention des agents pénitentiaires fut attirée par une bosse inhabituelle dans la fourrure du chat, ce qui a mené à l’une des découvertes les plus surprenantes de l’année. Dans une opération minutieuse capturée en vidéo par le ministère de la Justice du Costa Rica, les agents ont dégagé les paquets de drogue scotchés sur le flanc du minou. Le chat n’est pas le premier à emprunter cette voie risquée pour introduire des substances illicites à l’intérieur de la prison.
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Des précédents à poils et à plumes
Le recours à des animaux pour faire passer de la contrebande est une technique bien connue dans le milieu carcéral costaricien. Voici un aperçu des précédents notables :
| Année | Animal | Cargaison | Lieu |
|---|---|---|---|
| 2015 | Pigeon | 14g de cocaïne, 14g de marijuana | Prison non précisée |
| 2018 | Chat | Téléphones, marijuana | Centre pénitentiaire de La Reforma |
Ces anecdotes soulignent une ingéniosité sans limite de la part des détenus, qui trouvent des moyens de contourner les mesures de sécurité les plus strictes.
Réaction et nouveaux moyens des autorités
Dans leur combat incessant contre le narcotrafic, les autorités costariciennes ont adapté leurs stratégies. Les agents bénéficient désormais de formations spécifiques pour développer leur capacité à identifier des « comportements suspects d’animaux ».
En parallèle, une « technologie de surveillance » avancée a été implémentée pour traquer tout mouvement anormal dans l’enceinte des prisons.
Nul doute que le célèbre Narcochat a trouvé là une retraite bien méritée. Remis au Service national de santé animale, il est dorénavant hors d’état de nuire, mais continuera sans doute à faire parler de lui dans les annales du narcotrafic animalier. L’histoire ne dit pas si ce chat regrette sa mission.
