Dans la région d’Anchorage, un promeneur a survécu à une attaque soudaine d’ourse noire grâce à l’intervention courageuse de son chien et à l’utilisation rapide d’un spray anti-ours.
Ce fait divers survenu fin juillet 2025 illustre les dangers quotidiens de la vie en Alaska pour les habitués des grands espaces, et rappelle combien la vigilance et l’équipement sont vitaux lors de balades dans la nature sauvage.
Une promenade banale qui vire à l’incident spectaculaire
Le samedi 26 juillet, sur les chemins boisés de Barbara Falls, à Anchorage, un homme profitait d’une marche matinale accompagné de son fidèle chien.
Nichée entre forêts denses et paysages préservés, cette zone attire régulièrement promeneurs et amoureux de nature, surtout pendant l’été où animaux et randonneurs cohabitent.
- Le sentier de Barbara Falls est réputé pour ses décors emprunts de tranquillité, mais il traverse aussi des territoires occupés par des ours noirs.
- Ce coin d’Anchorage n’était pas sans signaux d’alerte : la semaine précédente, une autre attaque d’ours avait déjà été constatée dans les environs.
- La présence du chien, bon compagnon pour affronter la nature, peut rassurer mais aussi provoquer la réaction défensive d’animaux sauvages.
La sortie, censée n’être qu’un moment de détente, a basculé lorsqu’une ourse noire et son petit ont soudainement surgi des fourrés, rappelant la réalité imprévisible de la faune alaskienne.
Source : Alaska Public Media, 2025
Le déroulement de l’attaque : quand chaque seconde compte
La scène s’est enchainée très rapidement, soulignant l’instinct et la rapidité des ours, surtout lorsqu’ils protègent leur progéniture.
- L’ourse a quitté les broussailles sans prévenir et foncé en direction du promeneur et de son chien.
- Les ours femelles sont connus pour leur comportement extrêmement protecteur dès qu’un danger pour leurs petits est perçu.
- La présence du chien a forcé la bête à partager son attention et son agressivité, il a joué un rôle clé en créant une diversion.
- L’homme, profitant de ce court laps de temps, a réussi à utiliser un spray anti-ours. Ce dispositif diffuse un jet répulsif contenant du poivre, conçu pour maîtriser toute tentative d’attaque.
- Le jet a eu les effets escomptés, repoussant l’animal assez loin pour mettre un terme à l’agression.
- Malgré cela, l’homme a tout de même été mordu ou griffé au bras, mais il est demeuré maître de la situation jusqu’à pouvoir s’extraire de la zone de danger.
Après l’attaque, un autre randonneur a retrouvé la victime, visiblement choquée mais en état de se déplacer. Il a contacté les secours, facilitant une prise en charge rapide.
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Dans cette vidéo de National Geographic de 2022, un homme raconte comment il a été sauvagement attaqué par un grizzly :
Prise en charge, réactions des autorités et précautions locales
Une fois l’alerte donnée, la police d’Anchorage s’est rendue sur place. Le département de la pêche et de la chasse s’est également mobilisé pour tenter de localiser l’ourse impliquée et vérifier l’état de la faune alentour.
- La victime a été soignée pour sa blessure au bras mais son état a permis un retour à domicile dès le jour-même, preuve de la bonne gestion de l’incident.
- Ce n’est pas un événement isolé pour Anchorage en plein été : la multiplication des interactions avec les ours pose des questions récurrentes sur les usages sécuritaires des espaces naturels.
- Les autorités rappellent régulièrement à la population :
- d’éviter de s’approcher des petits d’ours, même par curiosité,
- de se renseigner sur la présence avérée ou non d’ours lors des balades à venir,
- d’être équipés (sifflet, vaporisateur, téléphone chargé) et d’opter de préférence pour des randonnées en groupes.
- Les tentatives de repérer l’ourse noire et son petit sont restées infructueuses selon la dernière communication des autorités compétentes.
Recommandations en cas de randonnée en zone à ours | Utilité |
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S’équiper d’un spray anti-ours | Permet d’éloigner un ours menaçant sans l’abattre. |
Privilégier la randonnée en groupe | Les ours attaquent rarement les groupes importants. |
Faire du bruit (paroles, sifflet, clochettes) | L’ours est prévenu de votre présence, ce qui réduit le risque de rencontre soudaine. |
Éviter de s’approcher des petits animaux sauvages | Le comportement de défense parentale est l’un des plus agressifs chez l’ourse. |
Une cohabitation naturelle source de défis
Anchorage représente l’une de ces grandes villes nord-américaines où la vie urbaine côtoie la nature sauvage. Chaque année, incidents et face-à-face sont recensés, rythmant l’actualité locale et rappelant la beauté indomptable de cette région. Mais l’Alaska, terre d’aventure, impose respect et humilité aux habitants comme aux visiteurs qui explorent ses sentiers.
- Les autorités comme les associations environnementales mènent régulièrement des campagnes de sensibilisation pour prévenir le risque animalier et apprendre à reconnaître les signaux de présence d’ours : traces, excréments, arbres griffés.
- Certains habitants s’organisent bénévolement pour surveiller les sentiers les plus fréquentés en haute saison.
- Randonnée, chasse, pêche ou simple promenade : chaque activité est encadrée par des recommandations précises, transmises notamment dans les offices de tourisme et sur les panneaux d’entrée de zones boisées.
En France, au contraire nous avons vécu une belle histoire avec ce grand pyrénéen qui s’est lié d’amitié avec un ours noir.
Vivre en harmonie (et sécurité) avec la nature
Au-delà de l’aspect sensationnel, ces expériences de face-à-face avec la faune soulèvent des enjeux de cohabitation, d’information et d’adaptation permanente. Mieux connaître les dangers permet d’en limiter les conséquences, sans renoncer à profiter des paysages grandioses offerts par l’Alaska et les régions équivalentes.
Équipement conseillé pour randonner en Alaska |
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Sac à dos léger et solide |
Spray anti-ours accessible |
Sifflet ou clochettes |
Trousse de premiers secours |
Téléphone chargé et carte SIM locale |
Lunettes de soleil, chapeau, gourde d’eau |
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Le mot de la fin : anticipation et vigilance pour profiter des trésors naturels
Sorti indemne d’une situation extrême grâce à son sang-froid, son chien et un spray bien utilisé, le promeneur d’Anchorage incarne le message transmis chaque saison par les autorités et amoureux de la nature : un espace sauvage et préservé, comme ceux de l’Alaska, invite à l’aventure autant qu’à la prudence, à la préparation et au respect de la faune. Prévoir l’imprévisible reste sans doute la meilleure façon de savourer la beauté brute de ces territoires.
Recommandations générales et comportements à adopter
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Le National Park Service (NPS) conseille de faire du bruit (chant, sifflet, clochettes), de randonner en groupe, de toujours laisser une marge de distance avec l’ours, et de stocker les aliments loin du campement.
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Le site du NPS sur « Staying Safe Around Bears« rappelle qu’il n’existe pas de stratégie universelle garantissant la sécurité, mais que la prévention reste la meilleure défense. Toujours se renseigner auprès des visiteurs centraux pour des infos actualisées
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Le guide “The Essentials for Traveling in Alaska’s Bear Country”, via le site officiel Pêche et Faune d’Alaska, souligne que le spray (et les armes si autorisées) ne vaut rien sans une bonne préparation mentale, physique et comportementale préalable.