Les 7 Raisons pour lesquelles le cheval Holsteiner domine les concours !

Le Holsteiner est l’une des plus anciennes races de chevaux de sang chaud originaires d’Allemagne.

Il est aujourd’hui considéré comme une référence dans les disciplines équestres olympiques, en particulier le saut d’obstacles. 

Issu de siècles de sélection, ce cheval associe puissance, élégance, stabilité comportementale et polyvalence. 

Cet article propose une synthèse actualisée et fondée sur des sources fiables concernant son origine, ses caractéristiques, ses aptitudes sportives, son mode d’élevage et les précautions liées à sa santé.

Origines et histoire du Holsteiner

Le Holsteiner est originaire du Schleswig-Holstein, une région du nord de l’Allemagne. Il est attesté dès le XIIIe siècle comme monture de cavalerie et cheval de trait léger. Son développement en race sportive moderne débute au XIXe siècle, avec l’introduction de sang Pur-sang, Trakehner et Hanovrien. Ces croisements ont permis d’affiner la morphologie, d’augmenter l’aptitude au saut et d’optimiser les allures.

Le Holsteiner Verband (association d’éleveurs), créé en 1883, est aujourd’hui responsable du stud-book officiel. Ce registre fixe des critères stricts de sélection visant à maintenir un haut niveau de performance sportive, de santé et de stabilité comportementale. Le Holsteiner est reconnu par la World Breeding Federation for Sport Horses (WBFSH) et régulièrement classé parmi les races les plus performantes au niveau international [1].

Découvrez comment prendre soin de votre cheval.

Caractéristiques physiques du cheval Holsteiner

Morphologie et apparence

Le Holsteiner appartient à la catégorie des warmbloods européens. Il se distingue par une conformation puissante et équilibrée : une hauteur au garrot de 165 à 175 cm, un dos fort, une encolure bien arquée et des membres solides. Les robes les plus fréquentes sont le bai et le noir. La robe grise existe mais tend à être marginale dans les lignées sportives récentes. Les robes pies sont exclues du stud-book.

Ses allures sont caractérisées par de l’amplitude et de la souplesse, recherchées notamment en dressage et en concours complet. Les critères morphologiques sont rigoureusement contrôlés lors des inspections d’élevage (Körung), conditionnant l’accès à la reproduction officielle [2].

À découvrir : L’art de soigner au contact des chevaux : une révolution douce pour la santé physique et mentale

Tempérament et comportement

Les sélectionneurs mettent l’accent sur la stabilité émotionnelle, l’intelligence et la capacité d’apprentissage. Le Holsteiner est réputé pour sa docilité, sa réactivité équilibrée et sa facilité d’adaptation à différents cavaliers. Il est particulièrement valorisé pour sa capacité à gérer des environnements stressants, tels que les compétitions, sans altérer sa performance.

Des études en éthologie équine confirment que certaines lignées de Holsteiners présentent un niveau de réactivité et de stress physiologique inférieur à d’autres races de sang chaud, ce qui en fait un partenaire sécurisant pour les cavaliers professionnels comme amateurs [3].

Aptitudes et disciplines du Holsteiner

Le roi du saut d’obstacles

Le Holsteiner excelle en saut d’obstacles. Son explosivité, son intelligence de la barre et son courage lui ont permis de s’imposer dans les circuits internationaux. Des chevaux comme Casall ASK, Diarado ou encore Corrado I ont marqué l’histoire des compétitions de haut niveau. Le stud-book Holsteiner figure régulièrement dans le top 3 mondial en saut d’obstacles selon la WBFSH [1].

Il est également compétitif en dressage et en concours complet, bien que dans ces disciplines, les races comme le KWPN ou l’Oldenbourg soient parfois plus représentées. Le Holsteiner reste toutefois très polyvalent, ce qui explique sa diffusion dans les écuries de loisirs sportifs.

Élevage Holsteiner et sélection génétique

L’élevage Holsteiner repose sur un modèle centralisé et contrôlé. Chaque reproducteur (étalon ou jument) doit passer une évaluation technique, comportementale et vétérinaire avant d’intégrer le programme. Ce processus vise à préserver la qualité du patrimoine génétique et à minimiser les risques de maladies héréditaires.

Le stud-book est fermé aux croisements non autorisés, ce qui renforce la cohérence des lignées et leur performance. En parallèle, des collaborations scientifiques sont menées avec des instituts vétérinaires allemands pour suivre l’impact des pratiques d’élevage sur la santé globale de la race [4].

Le saviez-vous ? Voici pourquoi le cheval a enfin sa Journée mondiale en 2025

Santé, alimentation et entretien du Holsteiner

Santé et prédispositions génétiques

Le Holsteiner présente une longévité moyenne de 25 à 30 ans. Il n’existe pas de maladies génétiques spécifiques à la race, mais certains sujets peuvent être porteurs de PSSM1 (Polysaccharide Storage Myopathy), une pathologie musculaire présente chez de nombreuses races sportives. Des tests génétiques permettent aujourd’hui d’identifier les reproducteurs porteurs [5].

Comme tout cheval de sport, il nécessite une alimentation adaptée à son niveau d’activité, une surveillance vétérinaire régulière, un accès à un paddock et des interactions sociales fréquentes. Le surentraînement ou un mode de vie trop sédentaire peuvent entraîner du stress, des troubles digestifs ou des pathologies locomotrices.

Découvrez 3 façons d’améliorer le quotidien de votre cheval.

Alimentation adaptée

Le cheval Holsteiner a besoin d’une alimentation de qualité, riche en foin, avec un apport équilibré en minéraux, vitamines et oméga-3.

Selon l’intensité de l’entraînement, des compléments peuvent être nécessaires pour soutenir la performance Holsteiner et limiter les risques de troubles métaboliques.

L’accès à une eau propre et fraîche, ainsi qu’une ration adaptée à son activité, sont essentiels pour préserver sa santé et son énergie.

Pour aller plus loin, savez-vous ce qu’est un éthologue et comment peut-il vous aider à mieux communiquer avec votre cheval ?

Le Holsteiner aujourd’hui : marché, prix et adoption

Le Holsteiner est aujourd’hui élevé dans plus de 30 pays. En France, plusieurs élevages sont reconnus par le Stud-book Holsteiner. Le coût d’un Holsteiner varie de 5 000 € pour un jeune cheval de loisir à plus de 50 000 € pour un compétiteur expérimenté issu d’une lignée prestigieuse.

Les acheteurs sont invités à consulter le Holsteiner Verband ou la base SIRE (IFCE) pour vérifier l’authenticité du pedigree, les résultats de concours et les évaluations vétérinaires du cheval convoité.

FAQ sur le cheval Holsteiner

• Le Holsteiner convient-il aux débutants ?
  Oui, grâce à son tempérament équilibré, sociable et intelligent, le cheval Holsteiner s’adapte aussi bien aux cavaliers novices qu’aux professionnels.
• Quels sont ses atouts en compétition ?
  Le Holsteiner brille par sa puissance, son mental de gagnant et sa polyvalence, notamment en saut d’obstacles, dressage et concours complet.
• Comment entretenir un Holsteiner ?
  Offrez-lui une alimentation équilibrée, une activité physique régulière, des contacts sociaux et un suivi vétérinaire attentif pour préserver sa santé et sa performance.
• Le Holsteiner est-il sensible à certaines maladies ?
  La race est globalement robuste, mais il convient de surveiller la PSSM et de limiter le stress par une vie sociale et un environnement stable.

Le Holsteiner, partenaire d’exception pour le sport et la passion

Le Holsteiner incarne l’excellence du cheval de sport allemand. Polyvalent, élégant, fiable et doté d’un tempérament remarquable, il séduit aussi bien les amateurs de compétition que les passionnés de loisirs équestres. Grâce à une sélection génétique rigoureuse et à un élevage de qualité, le cheval Holsteiner s’impose comme un partenaire d’exception pour écrire de nouvelles pages de passion et de performance à vos côtés.

Sources :

1. WBFSH (World Breeding Federation for Sport Horses). Classement mondial des stud-books.

2. Holsteiner Verband. Règlement du stud-book Holsteiner.

3. Hausberger M., et al. (2007). “Behavioral and physiological reactivity of horses of different breeds: Implications for selection”. Applied Animal Behaviour Science, 109(3-4), 355–367.