Juste quand votre fidèle compagnon commençait à trouver ses balades printanières un peu courtes, une bonne nouvelle tombe : à partir du 30 juin 2025, l’obligation de tenir son chien strictement en laisse dans les forêts et bois prend fin ! Résultat : adieu la menace de 750 € d’amende pour un moment d’inattention, bonjour les promenades estivales en semi-liberté. Mais avant d’enlever le mousqueton, voyons ce qui change vraiment et comment garder l’esprit “zéro stress, zéro PV”.
Pourquoi cette laisse courte au printemps ?
Depuis l’arrêté ministériel du 16 mars 1955, la période du 15 avril au 30 juin protège la faune sauvage en pleine reproduction : mammifères qui mettent bas, oiseaux qui nidifient au sol, chevreuils nouveau-nés cachés dans les fougères, etc.
Un chien en vadrouille peut débusquer un nid, disperser des marcassins ou pousser une biche affolée à l’abandon de son faon. Tenir Médor au pied pendant ces dix semaines est donc un geste de civisme… et d’écologie.
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Ce qui change le 30 juin
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Fin de la contrainte légale en forêt : dès le 1ᵉʳ juillet, votre chien peut à nouveau circuler sans laisse sur les chemins forestiers secondaires, à condition qu’il reste sous votre contrôle vocal et à moins de 100 m.
Concrètement, les gardes ONF rangeront le carnet à PV pour cette infraction précise, et l’amende contraventionnelle de 750 € (classe 4) cessera de planer au-dessus de votre portefeuille.
Les règles qui ne s’arrêtent jamais
Même après le 30 juin, certaines interdictions restent valables toute l’année : divagation à plus de 100 m, chien hors de portée de voix, accès aux réserves naturelles ou aux zones rurales cultivées sans autorisation.
Les races de catégories 1 et 2 (chiens dits “dangereux”) doivent en plus rester muselées et tenues en laisse dans tous les lieux publics, forêts comprises.
Conseils “promenade zen”
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Gardez la longe en bandoulière : utile si vous croisez un chevreuil tardif ou un joggeur mal à l’aise.
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Apprenez le rappel gourmand : une friandise séchée vaut toutes les injonctions.
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Restez sur les sentiers balisés : cela limite les rencontres avec les nids tardifs d’alouettes ou de busards.
Une seule liste à retenir… et à appliquer pour la promenade du toutou en pleine nature !
Et si on se fait verbaliser avant le 30 juin ?
Pas de passe-droit : la tolérance n’est jamais garantie, même si certains gardes peuvent faire preuve de pédagogie.
En cas de contravention, le recours gracieux doit être motivé (chien tenu en longe, chemin balisé, etc.) et adressé dans les 30 jours à l’agent verbalisateur ou au tribunal de proximité.
Pourquoi continuer à respecter la laisse, même l’été
Un chien agile peut déranger un chevreuil affaibli, détruire un nid de busard ou transmettre des parasites aux animaux sauvages. Rappelons qu’un seul dérangement peut suffire à condamner toute une nichée. Respecter la faune locale, c’est aussi préserver la richesse de vos balades futures.
Le 30 juin marque la fin de la haute saison des nids : votre chien retrouve un peu de liberté et votre porte-monnaie respire. Il reste toutefois des règles simples et toute l’année : ne pas laisser divaguer, respecter les réserves et connaître le rappel. Suivez ces bonnes pratiques, et vos prochaines virées en forêt ne seront que plaisir partagé… sans le moindre PV pour gâcher la fête !
