Ce samedi 29 juin à 21h, plus de 80 000 supporters vont vibrer au rythme de la grande finale du Top 14 de rugby opposant l’UBB au Stade Toulousain. Mais sur la pelouse du Stade de France, les joueurs ne seront peut-être pas les seuls à faire trembler les lignes. Et si, dans un scénario digne d’un thriller animalier, une vipère décidait de faire irruption sur le terrain ?
Le scénario (presque) impossible… mais pas inédit
Cela peut prêter à sourire, mais l’hypothèse n’est pas si farfelue. En 2019, un serpent non identifié avait été aperçu au bord du terrain lors d’un match en Argentine. Plus près de nous, en 2022, une couleuvre avait brièvement interrompu une rencontre amateur en Dordogne. Alors pourquoi pas une vipère aspic au Stade de France, lovée dans un recoin de la pelouse, endormie par la chaleur, réveillée par une mêlée mal placée ?
Les vipères françaises – aspic ou péliade – sont timides, mais parfois curieuses. Et à l’approche de juillet, elles sont bien actives. Un herpétologue de la Société Herpétologique de France rappelle : « La vipère n’aime pas les foules, mais elle peut se glisser dans un stade ouvert si elle est transportée par inadvertance dans du matériel, ou cherche un coin chaud et tranquille. »
Antoine Dupont face à une vipère ?
Imaginez un instant Antoine Dupont filant dans l’intervalle, ballon sous le bras… stoppé non par un plaquage, mais par une vipère sous les crampons. Un coup de sifflet strident. Les soigneurs arrivent. Pas pour une entorse, mais pour une évacuation reptilienne. La Ligue Nationale de Rugby devrait-elle prévoir une cellule « faune sauvage » dans son protocole de sécurité ?
Côté UBB, Matthieu Jalibert plaisantait cette semaine sur les réseaux : « Même un serpent n’arrivera pas à nous arrêter ! » De l’audace, certes… mais on n’a jamais vu un plan d’échauffement intégrant un face-à-face avec un serpent venimeux.
L’instinct animal, sur tous les terrains
Finalement, l’idée amuse autant qu’elle interroge. Car si le rugby est un sport de contacts humains, il n’est jamais totalement séparé du monde vivant. Le Stade de France, malgré ses murs et son bitume, reste un écosystème urbain. Frelons, chouettes, chats errants… et parfois serpents y trouvent refuge.
Dans cette finale, tout sera affaire de sang-froid. Comme une vipère, les équipes devront se montrer patientes, précises, prêtes à frapper au bon moment. Mais espérons tout de même que la seule morsure soit celle du suspens, et non celle d’un reptile mal orienté.